Creation of the gods 1: Kingdom of Storms
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Thème
Tombé sous le charme d’une femme renard démoniaque, le Prince Yin Shou accède dans le sang au trône du royaume des Shang.
Le sage taoïste Jiang Ziya descendu du mont sacré Kunlun et Ji Fa, jeune guerrier élevé par Yin Shou s’allient pour combattre le tyran. Les dieux, les hommes et les sages taoïstes vont se livrer des batailles épiques, sanglantes et spectaculaires.
Points forts
- Adapter pour le grand écran, L’investiture des Dieux, un roman fleuve en forme de saga, publié au XVIIème siècle, inspiré par l’histoire, vieille de 3000 ans, de la dynastie Shang, a tenu des travaux d’Hercule. Pour en venir à bout, les trois scénaristes accrédités ont fait appel à des centaines de chercheurs, savants et historiens. Démêler l’écheveau des centaines de personnages et d’intrigues qui le compose leur a pris des années. Mais le résultat est là : mêlant récit d’aventure et mythologie, il a une ampleur époustouflante. Autant que celle du Seigneur des Anneaux, à ceci près qu’il est fondé sur un épisode historique bien réel.
- Le casting. Pour le rendre irréprochable, en dehors des valeurs sûres de la distribution, notamment l’illustrissime (en Chine) Bo Huang, des spécialistes ont organisé 15000 auditions. Chacun des heureux élus a ensuite bénéficié de 6 mois d'entraînement à raison de 60 heures…par semaine. A l’écran, évidemment, pas le moindre raté!
- La mise en scène. Dès sa colossale bataille d’ouverture tournée dans des paysages de montagne enneigés, elle est somptueuse, époustouflante et inspirée.
Quelques réserves
Il est parfois difficile de ne pas se perdre dans les dédales de cette gigantesque saga qui brasse une foule de personnages et de thèmes.
Encore un mot...
Comment ne pas rester bouche bée devant cette superproduction chinoise, épopée médiévale historique d’une ampleur impressionnante, où le spectaculaire le dispute à l’intime, la bravoure la plus insensée à l’érotisme le plus envoûtant, le réalisme le plus cru, au fantastique le plus kitsch. Parfois, c’est vrai, le récit, labyrinthique paraît trop touffu à qui ne connaît pas le roman dont cette fresque est tirée. Mais le plaisir de l’oeil l’emporte toujours. La preuve: même si cette saga, pleine de bruits, de fureur, de sang, de larmes et d’effets spéciaux dure 148 minutes, on en redemanderait ! Les blockbusters américains n’ont plus qu’à bien se tenir.
Une phrase
« Pour intégrer les éléments historiques de la légende de manière authentique, nous avons opté pour une esthétique mêlant la peinture liturgique taoïste et celle des bronzes de la dynastie Shang, le tout accompagné du style passager des Song. Cette combinaison a apporté au film son esthétique propre et crée la richesse de sa dimension visuelle » ( Wuershan, cinéaste)
L'auteur
Né en 1972 en Mongolie intérieure, Wuershan est l’un des réalisateurs chinois parmi les plus prestigieux et les plus récompensés. Il a commencé par étudier à l’Académie centrale des Beaux-Arts de Chine, puis est entré à l’Académie de cinéma de Pékin, section réalisation. En 2004, d’emblée, son premier long métrage, Soap Opera, lui vaut de remporter le Prix de la critique internationale au Festival du film de Busan, en Corée du Sud. Ses quatre films suivants seront également chacun récompensés. En 2011, sa comédie d’arts martiaux, The Butcher, the Chef and the Swordsman remporte le Prix du meilleur nouveau réalisateur de la 48è édition des Golden Horse Awards de Taïwan. En 2012, sa romance « fantastique oriental » remporte le prix du meilleur effet visuel au Festival du film universitaire de Pékin et il génère plus de 700 millions de yuans au box-office. Et en 2016, son film de suspense et d’aventure Mojin: The Lost Legend, sorti en 2015, rafle le Prix du meilleur réalisateur aux 33è Hundred Flowers Awards. Déjà sorti en Chine pour le nouvel an chinois, Creation of the Gods 1 a déjà rapporté 372 millions de dollars au box-office. Sa suite, prévue en deux volets, est déjà tournée. Sortie prévue pour 2025.
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