Bridget Jones baby
Infos & réservation
Thème
A 43 ans, la Londonienne Bridget Jones (jouée par l’Américaine Renée Zellweger) a une longue vie amoureuse derrière elle, comme on le sait si l’on a vu les deux films précédents. Mais elle est encore seule quand commence le troisième opus et elle désespère de rencontrer enfin l’homme de sa vie et le futur père de son enfant. Il est temps...
Sa meilleure amie lui propose un week-end de fête et de rencontres qui se déroule comme attendu. Elle est repérée par Jack Qwant (Patrick Dempsey), séduisant quadragénaire, gentil et riche de surcroît. Coup de foudre et excellente entente physique. La semaine suivante, lors d’un mariage, son ex-fiancé, Mark Darcy (Colin Firth) est de la fête. Retour du refoulé avec ses corollaires…
Quelques semaines plus tard, Bridget Jones se trouve enceinte, enfin. Mais, horreur, elle ne sait pas qui est le père. Nous non plus. Il faudra patienter jusqu’à la dernière image. Suspense insoutenable.
Points forts
- Renée Zellweger continue à déployer une confondante énergie dans cette suite numéro trois. Toujours brouillonne et naïve, toujours confiante en sa bonne étoile, elle mène de front son métier de journaliste télé et sa recherche de l’homme idéal, deux activités où elle déploie un empressement parfaitement inutile. Mais cela fait partie de son charme.
- À ses côtés, Emma Thomson joue le rôle de sa gynécologue et épisodiquement de sa conseillère conjugale. La praticienne a fait le tour de la gent masculine et conseille vivement à la future maman d’élever seule son enfant, un homme n’étant capable que de féconder une femme, et encore, on peut s’en passer. Mais ce qui est fait est fait. Sauf que la gynécologue ne se doute pas qu’elle va devoir composer avec deux pères avant de trancher l’affaire par l’ADN. Emma Thompson est parfaite en praticienne qui en a vu d’autres.
- Par ailleurs, nous retrouvons avec plaisir le très British Colin Firth qui a tant de mal à dire ses sentiments. Et les spectatrices vont adorer un nouveau venu, Patrick Dempsey, aussi séduisant mais beaucoup plus souriant que Hugh Grant qui, cette fois, ne participe pas à l’aventure bien qu’il soit présent en photo au début et aussi à la fin, mais c’est une autre histoire qu’on ne dévoilera pas. On n’est jamais trop prudent quand on est producteur d’une série à succès : Hugh Grant pourrait revenir dans
le quatrième opus, si les spectateurs et spectatrices prêtent vie au troisième.
- Vous l’avez compris, si l’on ne prend pas trop au sérieux cette histoire pas sérieuse, on passera un moment agréable et apaisant, loin des infos télé angoissantes en oubliant aussi cette rentrée morose puisque c’est une rentrée.
Quelques réserves
Les anti Zellweger, aussi remontés que les pour sont fervents, qui reprochent régulièrement à l’actrice ses minauderies et ses grimaces vont continuer à la dézinguer, c'est sûr. Car la comédienne n’a pas changé au fil du temps. C’est un tempérament et il faut faire avec.
Sauf que, deux heures deux minutes, c’est long, surtout vers la fin, pour parodier Woody Allen : « L’éternité c’est long, surtout vers la fin ».
Encore un mot...
« Le journal de Bridget Jones » (« Bridget Jones’s diary ») est un roman d’Helen Fielding paru en 1996. Il a d’abord été édité sous forme de nouvelles dans les journaux « The Independant » et « The Daily Telegraph ».
La suite, « Bridget Jones : l’âge de raison » a été publiée en 1999. Ce troisième volet cinématographique n’est pas l’adaptation du troisième roman de Helen Fielding, « Bridget Jones : Mad About the Boy », qui est sorti en 2013 et dans lequel l’héroïne, 53 ans et deux enfants, est une cougar adepte des réseaux sociaux. Tant mieux d’ailleurs, Renée Zellweger est encore un peu jeune pour ce rôle auquel nous avons échappé, elle a 47 ans et ne les fait pas. Le scénario est donc original. Et encore tant mieux parce qu’il est plein de rebondissements, de répliques piquantes et de situations rigolotes.
Une phrase
« D'une certaine manière, nous nous reconnaissons tous en Bridget Jones. Elle nous donne de l'espoir car elle est imparfaite mais triomphe malgré tout ». Renée Zellweger qui se dit prête à jouer ce rôle jusqu'à la fin de sa vie…
L'auteur
Sharon Maguire avait réalisé « Le journal de Bridget Jones » en 2001. Si le deuxième opus, « Bridget Jones : l’âge de raison » (2004) lui a échappé au profit de Beeban Kidron, réalisatrice et productrice anglaise, le troisième, celui qui nous intéresse aujourd’hui, « Bridget Jones baby », lui revient en fait et en droit.
Née en 1960 à Aberystwyth, au Pays de Galles, Sharon Maguire a fait des études d’art dramatique avant une année de spécialisation en journalisme à Londres où elle commence à travailler, en 1991, à la BBC en participant à la production et la réalisation d’un magazine culturel.
Avant de s’intéresser à Bridget Jones, elle avait réalisé huit documentaires.
Ajouter un commentaire