007 Spectre
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Thème
Tandis que les services secrets britanniques sont en pleine réorganisation, risquant l’implosion dans ce monde de moins en moins sécurisé qui est le nôtre, James Bond poursuit sa carrière explosive alors que sa hiérarchie directe lui demande de se calmer pour laisser la place aux nouveaux grands pontes des services. Mais Bond suit son idée : démasquer le chef d’une puissante organisation, Spectre, qui menace la paix du monde en noyautant les grandes institutions internationales. L'espion de sa majesté s’en va enquêter dans de multiples endroits qu’on a plaisir à revoir quand la caméra sait en révéler les splendeurs : Rome, Tanger, les Alpes autrichiennes et même Londres…
Points forts
- Tout ce qu’on aime dans les James Bond, on le retrouve dans celui-ci: l’exotisme, l’espionnage, les gadgets sans intérêt, les méchants très méchants et James l'invincible don juan.
- Ne pas manquer le début, la séquence qui précède le générique. Bond se trouve au Mexique pour la fête des morts. La mise en scène est époustouflante.
- Pour une fois, la James Bond girl n’est pas qu’une belle potiche. Dans la deuxième partie du film, c’est Léa Seydoux qui mène la danse au côté d’un Daniel Craig un peu éteint ou amoureux, comme on voudra.
- Quant à Monica Bellucci, ancienne connaissance de Bond, elle n’apparaît que brièvement dans la première partie, mais toute nue s’il vous plaît.
- La mise en scène de Sam Mendes privilégie les vues aériennes. Face à des paysages sublimes, le spectateur en a pour son argent…
Quelques réserves
Le film dure deux heures trente et la fin est répétitive, c’est la demi heure de trop.
Encore un mot...
La présence de Sam Mendes aux commandes des deux derniers James Bond a donné un coup de fouet à la série. « 007 Spectre » allie le spectacle à une intrigue claire et simple, tout ce qu’on demande à un bon divertissement.
Une phrase
Léa Seydoux : « Je ne sais pas si je suis une Bond Girl, je suis juste une blonde girl ».
L'auteur
Le Britannique Sam Mendes, 50 ans, a fait une brillante carrière théâtrale à Londres avant de se lancer tout aussi brillamment dans le cinéma, avec un premier succès international, en 1999, « American Beauty », oscar du meilleur réalisateur. Il dirige en 2007 son ex-épouse Kate Winslet dans un beau film sombre, « Les noces rebelles », qui présageait subtilement la rupture de leur couple en 2010. En 2009, il réalise le 23e volet des aventures de James Bond, « Skyfall », qui connaît un énorme succès mondial accompagné d’une critique élogieuse, ce qui n'est pas si fréquent. Normal qu’il récidive avec « 007 Spectre ».
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