Libres sont les Papillons
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Thème
Quentin, vingt ans, s’installe dans un studio au désespoir de sa « maman » qui aurait aimé le garder près d’elle. La voisine de palier s’appelle Julia, elle est libérée et presque envahissante. Très vite des relations affectueuses, ou plus, se nouent, mais un puissant secret va troubler cet ordre des choses qui aurait du laisser tout ce monde dans une euphorie bienveillante. Des propos sincères, parfois sensibles et touchants mais qui peuvent s’avérer terriblement maladroits ou même blessants, sont échangés entre les protagonistes, tout comme des élans spontanés de bonnes intentions peuvent aussi produire des effets dévastateurs.
Points forts
- L'intrigue: une « post-ado » qui vit dans l’instant avec un comportement égocentrique dénué de considérations pour tout autre qu’elle même, qu’il soit son voisin ou non ! Et ceci visiblement avant même d’avoir imaginé quelques règles simples de vie en société. On va donc assister à une confrontation insolite avec un héros totalement engagé dans son secret. Un voisin qui va démontrer comment la vie peut être vécue positivement, alors que vous subissez « simplement » une différence qui ne vous a pas particulièrement favorisé. Les échanges entres les personnages, tous comme le déroulement inattendu de la pièce, vont révéler des caractères humains insolites mais, surtout, vont nous faire partager des situations auxquelles nous n’étions pas forcément préparés.
- La distribution:
- Julien Dereims joue, avec un magnifique talent, un rôle difficile. La finesse de son jeu est essentielle car sous « attention » constante.
- Anouchka Delon est parfaite de naturel, de spontanéité et de drôlerie.
- Ce duo est bien complété par Nathalie Roussel, qui vit une situation délicate lorsqu’elle se trouve, malgré elle, placée entre son fils et la voisine… de celui-ci.
Quelques réserves
Le démarrage peut sembler un peu « simple » tant qu’on n’a pas « ressenti » le secret qui porte l’intrigue. Ce qui arrive quand même assez vite...
Encore un mot...
On ne s’ennuie pas. Certes on rit, mais on partage aussi de la tristesse. L’histoire nous distrait, certes, mais, plus que cela, elle nous délivre quelques messages profonds sur la différence et sur l’indifférence. La « surprise » va être l’occasion de nous transmettre quelques propos inattendus, rigolos mais aussi féroces, sur l’absence de considération que l’on peut parfois avoir pour les autres.
L'auteur
Léonard Gershe est un auteur américain connu pour ses comédies musicales(Funny face, Butterflies are free).
La pièce a été adaptée par Eric-Emmanuel Schmitt, auteur aussi prolifique que populaire. Ce normalien a consacré sa carrière à l’écriture. Romans: Les Perroquets de la place d’Arezzo, l’Élixir d’amour, le Poison d’amour et La Nuit de feu, pour ne citer que les derniers; mais aussi théâtre : Le journal d’Anne Frank, un Homme trop facile, The Guitrys, La Trahison d’Einstein, Georges et Georges, Si on recommençait, Le joueur d’échec, L’élixir de l’amour, Hibernatus, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, pour ne citer que les pièces et adaptations les plus récentes.
Commentaires
Joli décor, mise en scène vivante, on sourit quelquefois.
Les deux personnages principaux jouent bien avec un surjeu pour la jeune fille qui donne d'ailleurs l'impression d'être plus explosive qu'elle ne veut le montrer. (On verra plus tard dans sa carrière...) La mère aussi surjoue un peu, sauf à la fin où son ton s'affine. Le fils est très bien, très crédible, touchant. En revanche, l'autre personnage n'est pas à la hauteur du personnage qu'il devrait figurer ; il semble ballot alors qu'il devrait être un Don Juan opportuniste et menfoutiste.
Et le texte est gentillet, pétri de bons sentiments dans une situation presque banale à propos du handicap, de l'amour maternel et de la prise de liberté. On devine souvent "le mot" qui va suivre. On espère toujours autre chose mais on voit les gros sabots qui avancent pesamment ou au contraire, qui étonnent car il y a des "manques". Par exemple, aucune indication du changement de point de vue de la mère..
Tiens, à un moment, la jeune fille dont on sait qu'elle n'est pas cultivée a une expression qui ne relève pas du tout de son niveau de langue. Quelque chose comme "Je ne m'aventurerais pas à..." C'est un bug, nan ?
L'ensemble n'est pas très crédible. Particulièrement quand la jeune fille revient au bras d'un autre sans état d'âme, et ne cesse de l'enlacer et de se faire peloter devant son amoureux d'un jour et sa mère. Qui fait ça ?! Tout ce cinéma pour bien nous faire comprendre, nous montrer, nous prouver sa légèreté ou son lunatisme. Dans le cas où on ne l'aurait pas bien vu, allez, encore un bisou ! Qu'elle doive faire sa valise nous aurait suffit, monsieur le metteur en scène...
Personnellement, je ne me suis pas profondément ennuyée mais avec cette impression d'avoir quand même perdu mon temps.
Une trés jolie pièce avec un cocktail de tendresse, d'amour, de fraicheur et de doutes,....
Bonne pièce sur le handicap, remise au gout du jour par Eric Emmanuel SCHMITT, mais servie de façon inégale par les comédiens. A part le jeune aveugle qui est joué de façon juste, les autres personnages sont interprétés de façon superficielle et extérieure qui fait que l'on n'y croit pas. J'ai regretté que cette pièce soit si mal jouée...c'est dommage, avec plus de vérité et de subtilité de la part des comédiens, ( une autre mise en scène?) elle aurait pu être touchante.
tres bonne piece .que je recommande de voir ; les acteurs sont remarquables
ce qui est dommage ;c est que vous puissiez penser que la piece etait mal jouee
caroline ;je suis tout a fait d accord avec vous.
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