LA PROMESSE DE L’AUBE
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Thème
Un fils raconte son enfance et sa jeunesse dans l’amour et une foi inconditionnelle pour une mère extravagante, résolue, prête à tout pour son bonheur. Une femme de courage, d’audace (le passage sur le court de tennis est inénarrable). Il y raconte sa vocation, dont sa mère lui prédisait un avenir brillant d’écrivain, ses premières publications, puis ses premières expériences de jeune homme… Tout un récit haut en couleur au parfum de tendresse et d’amour.
Points forts
L’éblouissante interprétation de Franck Desmedt
L’humour et la finesse de l’adaptation
Une mise en scène qui nous baigne immédiatement dans une atmosphère de bonheur
Quelques réserves
Aucune… bienheureusement
Encore un mot...
C’est du grand art ! Franck Desmedt, en merveilleux conteur, nous emporte sur les traces de cet amour inconditionnel d’une mère pour son fils. Une relation fusionnelle au corps défendant du héros respectueux, aimant de cette légende qu’est sa mère. L’intelligence de la mise en scène, la délicatesse des images donnent un écrin à un diamant de comédien qui d’un rien, d’un regard, d’un geste esquissé avec cet œil pétillant d’enfant espiègle nous entraîne dans son sillage avec élégance et brio. Quel merveilleux voyage sur ce texte merveilleux.
Un parfum d’enfance et d’amour nous pénètre, comme la saveur sucrée des sucettes d’antan.
Emphatique me direz-vous ! Qu’importe le flacon, moi j’en ai eu l’ivresse ! Je vous la souhaite aussi délicieuse.
Une phrase
« Avec l’amour maternelle, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est ensuite obligé de manger froid jusqu’à la fin de sa vie. »
« Je continue à poursuivre quelque chose dont l’art me donne la soif mais dont la vie ne peut m’offrir l’apaisement. »
L'auteur
Est-il encore besoin de présenter ce grand écrivain qui eut l’audace d’écrire sous deux noms, Emile Ajar étant le second. Écrivain, romancier, diplomate, scénariste et réalisateur, il reçut deux fois le prix Goncourt, sera jury au festival de Cannes. On lui doit « Les racines du ciel » et « La vie devant soi ». Grand résistant il recevra le titre de compagnon de la Libération. Son œuvre éclectique sera souvent adapté au cinéma.
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