HISTOIRE DE LA PEINTURE EN MOINS DE DEUX HEURES
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Thème
Hector Olbak, critique d’art et réalisateur, accompagné de ses musiciens, devant un immense mur d’images constitué de 4.000 tableaux, raconte avec brio et humour l’histoire de la peinture du XIIIe siècle à nos jours.
Points forts
• La promesse du titre est tenue. La fougue, la culture, l’érudition et l’humour d’Hector Olbak nous plongent dans un état second. En décodant, commentant une trentaine de tableaux, en tissant des liens entre eux, ce magicien réussit à nous entraîner dans un voyage initiatique qui nous livre toutes (ou presque…) les clefs de toute (ou presque…) l’histoire la peinture. Serait-ce une illusion ? Non c’est simplement magique.
• Les somptueuses reproductions des tableaux et les fugues de Bach contribuent à cette magie.
Quelques réserves
• Un simple faux pas : l’insistance avec laquelle Olbak fait, à la fin de son stand up, l’apologie d’une artiste contemporaine inconnue, conduit le magicien à devenir galeriste. C’est un peu lourd, déséquilibré, hors de sujet : bref, dommage.
• Mais, compte-tenu de l’étonnant voyage qu’il nous offre, on lui pardonne, comme on lui passera l’insistance qu’il met à nous vendre les luxueuses reproductions du mur d’images.
Encore un mot...
• En alternance, il donne deux versions de son show (la A et la B), qui diffèrent par le choix des œuvres présentées et décodées. L’Histoire de la peinture n’est donc pas proposée en deux heures… mais en deux fois deux !
Une phrase
« À la perspective des lignes de fuite, Monet préfère la “perspective dans le mur” d’un plan vertical qui cache l’horizon… C’est ainsi que l’art moderne naîtra, l’abstraction en sera la conséquence, et le monochrome assignera la fin provisoire de la peinture. »
L'auteur
• Hector Obalk, né le 30 août 1960, est historien et critique d'art, réalisateur et auteur de documentaires consacrés à l'art, notamment la série “Grand’Art“ sur la chaîne Arte. Il est également graphiste, commissaire d'exposition et homme de scène, chroniqueur au journal ELLE depuis 20 ans.
• Obalk est également auteur de trois films sur Caravage aux éditions grand-art.online., d’ouvrages comme Andy Warhol n’est pas un grand artiste (Champs Flammarion, 1991), de la Correspondance de Marcel Duchamp (éd. Ludion, 2000), d’Aimer voir. Comment on regarde un tableau (chez Hazan, 2011), et d’un Michel-Ange en deux tomes (chez Hazan, 2017 et 2019).
Commentaires
J’ai vu le spectacle aujourd’hui… ça partait bien malgré les trous de mémoire et hésitations sur les artistes. Et puis un dérapage alors qu’une enfant est sur scène pour mimer un tableau. La magie s’envole et le reste du spectacle est gâché.
vu le show, car c'est exactement à quoi on a droit...le 17/10/22
long, très long, plus de deux heures pour passer sur ''l'histoire '' de la peinture...prétentieux et complètement inintéressant.
mon épouse (qui est elle même peintre), nous nous sommes ennuyés profondément.
quelques diatribes amusantes, mais cela ne fait pas un spectacle.
l'autosatisfaction est permanente et de rigueur, mais vu le peu d'applaudissements, on ne devaient pas être les seuls à se demander ce qu'on faisait là.
Promesse non tenue. Contenu insignifiant et creux. Manque de finesse et tentatives d’humour mettant mal à l’aise. Grosse déception malgré un concept très intéressant à la base, mais à travailler!!!!
A éviter, voire passez votre chemin ! On n'apprend rien. Il donne toujours son avis, alors qu'on veut l'histoire de la peinture. Il pense comme un homme, blanc, hétérosexuel et bourgeois... Donc son discours donne : "regardez cette scène d'amour" (face à une femme, le visage crispé, qui est tirée par le poignet par un homme nu...) "Les gauchistes, ils font chier, ils m'emmerdent", "ceux qui peignent avec leurs pieds parce qu'ils n'ont pas de main, c'est vraiment de la merde... Comme les cul-de-jatte, soit-disant qu'ils peignent...".... Nous étions en famille. Pas besoin d'être une femme, féministe, handicapée et de gauche, pour être choquée... Je ne sais pas à quoi il carbure, mais franchement, cet homme est pédant, hésitant voire bafouillant souvent sur les mots, le langage grossier. Il minaude avec les femmes dans le public. Il regarde son portable pendant que les musiciens jouent... "Mon chef m'a dit que je viens de rater la présentation de tel peintre, bon, je ferai mieux après...". Mais c'est pas mieux après... Vu le prix, les critiques... c'est honteux...
90% des commentaires portent sur la maîtrise technique, sur le rendu des chairs, des matières... Obalk cherche l’émotion dans les détails. Il a bien le droit, mais réduire sa presentation de l’art à cette lecture de peintre du dimanche est décevante. Peut-être est-ce simplement une facilité pour séduire un public gavé de lieux communs à propos de l’art...
Car la peinture se lit d’abord globalement, on perçoit l’ensemble, la composition mais aussi le regard particulier d’un artiste, de la société dans laquelle il vit. Les détails n’existent pas sans l’ensemble.
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