FAUDA, saison 3

Un retour tant attendu !
De
Lior Raz et Avi Issacharoff
NETFLIX depuis juin 2020
12 épisodes de 40’
Avec
Lior Raz, Itzik Cohen, Doron Ben David, Rona Lee Shim’on, Boaz Conforty, Idan Amedi, Ala Dakka ...
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Thème

Comme annoncé lors de la 1ère chronique faite sur cette série, la saison 3 vient de paraître sur Netflix. La puissance de ces nouveaux épisodes est telle qu’elle justifie une nouvelle chronique.

La Suite du conflit israélo-palestinien : après la saison 1, où le combat est mené en Cisjordanie contre un chef du Hamas et la saison 2 qui met aux prises l’unité israélienne face à Daech, via un militant islamiste venu de Syrie (pour venger son père), la saison 3 nous projette dans la bande de Gaza, territoire dirigé par le Hamas et l’autorité palestinienne.

Elie, chef de l’unité israélienne, propose à Doron, suite aux difficultés personnelles  rencontrées par ce dernier, une nouvelle mission : se cacher en Cisjordanie pour y infiltrer le Hamas, en se faisant passer pour un instructeur de boxe arabo-israélien.

C’est ainsi qu’il entraîne Bashar, fils d’un ancien chef du Hamas, emprisonné depuis 20 ans et surtout cousin de l’actuel chef du Hamas, recherché par le Shin-Beth.

Si son père, Jihad,  recouvrant sa liberté ne veut plus participer activement au Hamas, il va devoir, malgré lui « reprendre du service » pour aider son fils, quand ce dernier, considéré comme traître par les siens va être en danger. Bashar, qui avait construit un lien fort, amical et de confiance avec son coach Doron va se sentir trahi quand il apprend que ce dernier n’est pas ce qu’il prétend être, mais qu’il n’est autre qu’un agent israélien, s’étant servi de lui pour infiltrer le Hamas. 

Anéantissement, incrédulité : un véritable gouffre s’ouvre devant lui.

La perte du père spirituel qu’était devenu Doron (repère d’autant plus fort que Bashar a dû faire face à l’absence du sien pendant 20 ans) et celle du rêve maintes fois caressé, de devenir un boxeur professionnel, vont le conduire, après un état de « mort psychique » dans une poursuite effrénée d’actes maladroits, de plus en plus incertains, tout en zig zag. Et avec eux, il entraîne ceux qui lui sont chers, au 1er rang desquels son père, à faire face à des situations de combat et de violence.

Points forts

- Les actions multiples et violentes que le spectateur enchaîne sans temps de répit se mêlent aux drames psychologiques vécus par les 2 forces qui s’opposent, en plein cœur de ce territoire palestinien, hautement dangereux pour les Israéliens.

 - Les personnages, entiers, sont écartelés entre devoir et sentiments filiaux, ce qui accroît la tension tout au long de la saison.

-La force du lien du commando israélien (« tous pour un, un pour tous ») est d’autant plus importante qu’elle va se manifester dans ce territoire, véritable souricière, où certains d’entre eux y ont déjà connu peur et danger ; le commando va être confronté à la perte d’un de ses membres et à la culpabilité que celle-ci va engendrer.

-L’amour inconditionnel qui règne au sein de certaines familles peut conduire à un conflit majeur si un soupçon de trahison pointe son nez, et à une tolérance zéro si la trahison est avérée.

-Un rythme quasi insoutenable de l’épisode 1 à l’épisode 11

 

Quelques réserves

- L’épisode 12 de cette saison n’est pas à la hauteur des précédents, ce qui donne l’impression que la saison se finit « en eau de boudin » : dommage ! Mais surtout que cette faiblesse ne soit pas un empêchement pour la vivre !

Encore un mot...

La force de cette saison est liée aux enjeux de tous les protagonistes, palestiniens et israéliens, embourbés dans des sentiments contradictoires, partagés entre sens du  devoir et affect (fidélité familiale, fidélité amicale...) tandis que les actions à mener dans ce conflit sans fin, ne cessent de les solliciter. 

L'auteur

Réalisés par Lior Raz, interprétant le rôle phare de Doron avec une vérité saisissante et Avi Issacharoff, qui furent tous deux confrontés dans leurs vies personnelles aux attentats.

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