The day of the Jackal

De Munich à Cadix et bien au-delà, nous suivons la piste d’un des plus grands snipers anglais, ayant anciennement appartenu à l’armée britannique ; son parcours a pris un virage à 180 degrés puisqu’ici, loin du soldat qu’il fut, nous avons affaire à un tueur à gages dont les « commandes » de haut vol sont faites par des commanditaires de non moins haut vol appartenant à un monde ayant plus que pignon sur rue.

Les contrats vont s'enchaîner et avec eux mettre à jour le jeu retors des uns et des autres, qu’il s’agisse de celui des services de renseignement britannique le fameux MI5, de celui de certains ministres mais aussi de ceux des grandes figures de la Finance.

Quelle originalité présente donc ce jour du Chacal, alors que la thématique des tueurs à gages est vieille comme le monde… ? A vous de le découvrir.

Une piste, néanmoins ? La moralité de l’histoire n’est pas celle que l’on croit et chez le spectateur un changement va s’opérer très progressivement, en lui faisant modifier son angle de vision. On s’attache au Chacal et on se détache de tous les autres personnages, jusqu’à vouloir que le gagnant soit le Chacal ! Pas très politiquement correct, non ?

Courses poursuites entre « les bons » et le méchant à travers toute l’Europe avec un resserrement des situations de plus en plus fin entre proie et poursuivante. Nous pouvons effectivement la nommer ainsi puisque le face à face qui va s’opérer va se faire de façon plus précise entre l’agente des renseignements généraux britanniques, Bianca Pullman, spécialiste des snipers et des armes à feu, et le Chacal.