Rétrospective Frank Gehry

1/ On apprécie le parti pris du Centre Pompidou de présenter l’oeuvre de Frank Gehry de manière chronologique: c’est un moyen efficace pour comprendre l’évolution de son langage architectural. Tandis que la première salle met essentiellement en avant les esquisses réalisées entre les années 65 et 80, le reste du parcours montre un grand nombre de ses maquettes .

2/ Le Musée Guggenheim de Bilbao, la tour Spruce Street de New York, la DZ Bank de Berlin, le Walt Disney Concert Hall de Los Angeles … Gehry a inondé (dans le bon sens du terme bien sûr) les quatre coins du globe de ses projets aussi excentriques que monumentaux.

3/ La force de Gehry, c’est qu’il a réussi à construire un univers architectural singulier,  reconnaissable entre tous, au même titre qu’un peintre ou qu’un sculpteur. Depuis le début de sa carrière, l’architecte veut absolument casser les codes, les genres et les modes. D’où, une vraie liberté dans l’utilisation des matériaux (grillage, tôle, stuc…) et des formes choisies avec toujours ce souci de cohérence de l’objet par rapport à son environnement.

3/ Les deux documentaires complètent notre immersion dans l’univers Gehry: le film présent à l’entrée du parcours revient sur les grands chantiers de l’architecte; et « Esquisses », de Sydney Pollack, présente son processus de création, qui est loin d’être banal!