Il reste quelques semaines pour la visiter. Ne la manquez pas !
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Thème
L’exposition CARTIER, au cœur du Grand Palais, est d’une ampleur et d’un genre inédits. Les portes de la plus prestigieuse joaillerie du monde s’ouvrent, les joyaux de la Collection Cartier, constituée depuis 1983, sont sortis de leurs coffres. Dans une mise en scène feutrée, aux effets chatoyants, doucement colorée, l’histoire complexe et foisonnante de la Maison est dévoilée, depuis le second Empire jusqu’aux années 70.
Points forts
- Dés l’entrée, les yeux sont éblouis par l’arbre à diadèmes qui lentement tourne sur son axe et scintille dans la pénombre. Tout là haut, au dessus des vitrines, le Cartieroscope projette des fresques murales mouvantes, oniriques…
- L’éclairage est doux, chaque couleur correspond à une zone ; les vitrines forment des bras, le long desquels on glisse avec fluidité, jusqu’au cœur de l’espace qui bat au rythme des 18 pendules mystérieuses, fascinantes.
- De l’origine au sommet de cette prestigieuse Maison, c’est un ensemble de près de 600 pièces, fabriquées dans le secret bien gardé des ateliers, qui est présenté : joyaux d’apparat ou de parure, broches, nécessaires féminins, montres, toujours uniques. S’ajoutent près de 300 dessins préparatoires réalisés par les dessinateurs Cartier, pour la plupart restés dans l’anonymat ; huiles, aquarelles, robes et accessoires, datent les influences et répondent à l’évolution créatrice ; planches et pages de la Gazette du Bon Ton, petits lots de publicités et d’invitations, une vitrine met en avant les photographes des créations qui illustrent les pages des magazines actuels… Le parcours est animé par les portraits des clientes, femmes de l’aristocratie, de la haute société au goût raffiné, actrices fantasques ou excentriques…
- Cette exposition n’est pas ordinaire. Elle est extraordinaire ! Elle permet d’entrer dans une grande maison au savoir-faire inventif et précurseur, et dans l’intimité de ses clientes.
Quelques réserves
J’ai entendu dire quelquefois, depuis le début de l’exposition, que la pénombre était une gêne pour le visiteur, un peu oppressante même ; je pense que cette gêne est plutôt liée à l’afflux de la foule, qui voudrait se concentrer plus longuement devant ces merveilles.
Encore un mot...
L’exposition vit ! Cette sensation saisit le visiteur, dès l’entrée sous la voûte du prestigieux Salon d’Honneur et l’accompagne durant tout le parcours. Tout l’univers fastueux de Cartier – préciosité, virtuosité, excentricité -, se déploie dans une scénographie féerique. La magie opère ! Ebloui, muet et frémissant, on fait des pauses admiratives ou rêveuses…
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