Suburra
Série italienne 24 x 55 ’
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Thème
C’est le confinement, raison pour vous offrir un périple à Rome ! Suburra est tout indiqué, d’autant qu’il va vous permettre de vous immiscer dans un monde qui ne vous sera jamais proposé par les tours Opérator ! Cet embarquement spécial va vous faire côtoyer un univers complexe fait d’intrigues dont les multiples fils s’entremêlent et tissent une toile autour d’un enjeu, la vente par le Vatican et la Mairie de terrains autour du port d’Ostie. Proie ardemment convoitée pour laquelle les divers gangs criminels de la ville vont s’entredéchirer.
Voyage dans une société peu scrupuleuse dans laquelle le « sens de l’honneur », l’usage de la violence faite en son nom, font partie intégrante de l’alphabet. Malfrats d’Ostie (avec le magnétisant mais inquiétant Aureliano), le Sinté (gang de Roms) d’où va vouloir émerger le non moins inquiétant Spadino, planant au-dessus d’eux, le « Samouraï » craint par tous les puissants de Rome qui veulent s’approprier ce port et ce quelle qu’en soit la manière ! Pour le Samouraï, l’enjeu est de taille puisqu’il veut étendre sa domination économique sur la ville en ouvrant la porte à la Mafia du sud. C’est ce désordre que l’Ordre tout puissant du Vatican va enclencher avec cette mise en vente.
La série nous fait voyager non seulement hors de nos frontières mais aussi dans un réseau d’intrigues, véritables mailles d’un filet se construisant et se déconstruisant tout au long des 3 saisons. Voyage aussi au sein d’univers mafieux, différents qui pour certains ne laissent pas de nous surprendre, mais dont le point commun reste celui de l’Intrigue, de la Corruption et du Crime.
Points forts
Un jeu d’acteurs exceptionnel qui donne toute crédibilité à une galerie de personnages totalement improbables
Les vues de Rome et autour d’Ostie nous permettent de nous évader
2 saisons notamment, la 1 et la 2, sont intenses et nous font découvrir un milieu fascinant, celui des tziganes, de leurs mœurs et de leurs « valeurs ».
Quelques réserves
La saison 3 se révèle plus décevante ; certes l’action est toujours là, mais privée de la force dégagée dans les 2 saisons précédentes où l’intensité était liée à certains personnages qui ont disparu et à la mise en scène de l’enjeu.
Encore un mot...
Suburra est une référence à la Subure, quartier populeux, l’un des bas-fonds les plus sordides de la Rome antique mais néanmoins l’un des plus célèbres, où se retrouvaient les Romains, indépendamment de leur statut social ; et c’est bien ce qui se passe dans cette série où des personnalités mafieuses, venues d’horizons différents ne vont cesser de se croiser. Même dans ces milieux plus que troubles, certains des personnages peuvent parfois nous émouvoir. C’est le cas de ces têtes brûlées que sont Aureliano et Spadino ; dans les deux cas, petits voyous certes mais qui ont besoin de faire leur place et surtout dans leur propre famille : Aureliano, face à un père mal aimant et brutal, lui ayant toujours reproché la mort de la mère, lors de sa naissance, et Spadino, face à une famille de Sinté, où son orientation sexuelle, honteuse, qui ne se dit pas, va le déconsidérer face au frère ainé et à la mère…
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