
Meurtres en cinq actes
Parution le 8 janvier 2025
327 pages - 22.80 €
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Thème
Dans le Paris de 1631, deux comédiens sont assassinés sur scène en pleine représentation. Après un troisième meurtre perpétré au cours d’une conférence, le lieutenant criminel Jacques Chevassus commence à enquêter car on a retrouvé sur chaque cadavre deux cartes de tarot, le Diable et la Lune, ainsi qu’un pamphlet visant Théophraste Renaudot, le médecin protégé de Richelieu en train de rédiger La Gazette, première dénomination d’un journal en France.
On assiste en parallèle à l’évolution des amours de deux jeunes femmes (une comédienne et une grande bourgeoise) que leur statut social très éloigné rapproche plus qu’il ne les sépare.
Points forts
Une bonne description, très (trop ?) documentée, du Paris du XVIIe siècle avec ses noms de rue authentiques, son Bureau d’adresses (première dénomination d’un journal hebdomadaire) et ses personnages publics relevant tous de la vérité historique.
Le parallèle entre deux médecins, le jeune Guy Patin, adepte de la médecine à l’ancienne et le vieux théophraste Renaudot, séduit par les nouveautés et dont la jeunesse d’esprit bouscule l’Académie de médecine.
La rivalité entre deux troupes de théâtre alors que les premières femmes commencent juste à monter sur scène
Quelques réserves
Un style relâché avec parfois de vraies fautes de français (concordance des temps ; amener pour apporter…)
Les descriptions de Paris, d’une précision un peu artificielle, sont trop nombreuses et ne semblent parfois utiles que pour démontrer l’érudition de l’auteur.
Une intrigue confuse, à la limite du compréhensible.
Encore un mot...
Un ouvrage agréable à lire mais qui ne devrait pas laisser une trace indélébile.
Une phrase
(Page 252) “La chanson de la corporation des miroitiers, bimbelotiers et lunetiers :
J’ai des bésicles pour les vieilles,
Des monocles qui font merveille,
Des lunettes pour les serpents,
Ainsi que pour les yeux de paons,
J’en possède pour tous usages,
Pour chausser les gros nez des sages,
Pour corriger la vue des fous,
Rendre clairvoyants les jaloux.”
L'auteur
Née dans une famille de musiciens, Hélène Clerc-Murgier a suivi des études à Brême, puis à Amsterdam, dans la classe de Gustav Leonhardt. Elle vit désormais à Montreuil et partage son temps entre l’écriture et la musique. Claveciniste de l’ensemble lyrique Les Monts du Reuil, elle écrit et interprète des spectacles et a restitué à la scène plusieurs opéras comiques comme Richard Cœur de Lion et Guillaume Tell.
Elle écrit actuellement un opéra sur Marie Curie. "Cendrillon" et "Le Docteur Sangrado", représentés à travers toute la France.
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