Nawell Madani "C’est moi la plus belge"
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Points forts
Une énergie à toute épreuve qui transforme, lors de séances chorégraphiques, le spectacle en véritable show à l’américaine.
Une jolie entente avec le public, une réelle capacité à rebondir sur les remarques de la salle.
Quelques réserves
Nawell n’arrive pas à se détacher des clichés de la "Génération Jamel". Encore une fois on en revient aux facéties d’une famille maghrébine avec des anecdotes sur ses jeunes années en Algérie : un discours excluant une partie de la salle qui ne peut s’identifier à l’artiste.
Certains sketchs sont interprétés avec trop d’ardeur, et trop de cris font basculer le spectacle dans une surenchère qui n'est pas nécessaire.
Un spectacle qui manque de rythme malgré de nombreux passages de danse : le show traîne en longueur. On en revient à consulter trop fréquemment sa montre : jamais bon signe…
Encore un mot...
Une artiste qui profite de l’exposition conjuguée de son expérience au Jamel Comedy Club et de ses apparitions dans l’émission d’Arthur, "Vendredi Tout est Permis", mais qui manque de singularité pour remporter l’adhésion.
L'auteur
Nawell Madani dévoile, au cours de son spectacle, le chemin qui la mena jusqu’aux planches du Palais des Glaces. Partie assez jeune de sa Belgique natale afin de devenir danseuse, cette boule d’énergie préféra embrasser une carrière d’humoriste. Après un passage au Jamel Comedy Club, elle décide de quitter cet environnement trop masculin pour développer son propre One Woman Show.
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