Très bien / Excellent. Le public aura plaisir à retrouver Artus dans la nouvelle version d’On n’demande qu’à en rire. D’ici là courrez le voir au Petit Palais des Glaces !!
Infos & réservation
Points forts
Artus dégage une réelle sympathie sur scène. L’envie de devenir un de ses bons amis pour passer des soirées en sa compagnie peut paraitre futile mais c'est un sentiment finalement assez rare quand on assite à un One Man Show pour être signalé.
La séance d’improvisation entamée avec le public est particulièrement réussie. Avec gentillesse et acidité il échange avec l’ensemble de la salle.
Tout en autodérision, Artus se sublime au cours d’une tirade à la manière de Cyrano lorsqu’on lui fait remarquer la taille de ses fesses. Un détournement très efficace du répertoire classique qui nous fait admirer ses talents d’auteur.
Une énergie qui atteint son climax lors d’une chanson finale où Artus détourne les paroles du tube de Mika "Elle me dit" en un hymne entêtant sur le malheur des douleurs intestinales. Pas de vulgarité pour un thème pour le moins glissant…
Quelques réserves
Si le rythme est endiablé à la fin du spectacle, on peut regretter un départ trop mou. Bien qu’il installe son personnage, certains sketchs ne souffriraient pas de coupes : comme celui de la partie de cache-cache qui traîne ou celui des jeux avec les enfants, pas assez efficace.
On regrette aussi des facilités comme la caricature des parents d’enfants : l’asiatique, le maghrébin, etc. Malgré un talent certain pour les imitations et les bruitages, on souffre d’une impression de déjà-vu.
Ces petits accrocs mis bout à bout rendent le spectacle un peu long, sensation en partie effacée par la montée en puissance d’Artus.
Encore un mot...
Un capital sympathie énorme et d’excellents sketchs portés par une plume efficace allant du comique de situation à l’humour noir en passant par la parodie sans toutefois tomber dans le piège de la vulgarité gratuite.
L'auteur
Née dans le Sud de la France, Artus débute, comme il nous le confie au début de son spectacle, par des petits boulots dans l’animation et dans la cuisine. Elève du cours Florent, il intègre en 2011 l’émission On n’demande qu’à en rire pour ne plus la quitter et en devenir un des pensionnaires les plus réguliers.
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