Prosper Mérimée au château de Compiègne
Ce fut un homme aux talents nombreux : à la fois écrivain et créateur d'un mythe littéraire resté fameux (Carmen) et archéologue-protecteur de monuments historiques français... sans omettre académicien, sénateur, épistolier... Et même critique d'art, facette méconnue révélée par l'exposition du Château de Compiègne (Oise). Le visiteur peut découvrir (ou se remémorer) le rôle qu'il a joué en tant qu'inspecteur des monuments historiques, passionné qu'il était par l'antiquité classique et l'archéologie.
A travers portraits et documents, on rencontre aussi ses amis, Stendhal, Hugo, Delacroix, pour n'en citer que quelques uns. Prosper Mérimée, fils de peintre, attribua toujours à l'art une grande place dans son oeuvre littéraire.
Mérimée était proche de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie (qu'il connaissait depuis l'enfance). D'où le choix du château de Compiègne où le couple impérial recevait le Tout-Paris. Les objets d’usage quotidien, dont on sait avec certitude qu’ils se trouvaient dans l’un des appartements mis à la disposition de Mérimée, sont pour la première fois révélés au public.
Le parcours de l'exposition est organisé selon sept thématiques : Les origines familiales ; son intérêt pour l’antiquité classique et l’archéologie. L’inspecteur des Monuments historiques ; le cercle amical : peintres et écrivains ; l’homme de lettres ; Carmen ; l’homme officiel : courtisan, académicien, sénateur. Mérimée à Compiègne ; Mérimée et l’art de son temps : les Salons de 1839 et 1853. Le système des Beaux-Arts.
Le samedi 15 mars à 20 h, Francis Huster lira Mérimée (places limitées, réservation conseillée).
Château de Compiègne, jusqu'au 18 mars.