Le maître du fer aurait mérité une commémoration ... internationale.
Si la renommée de Gustave Eiffel est atteinte en 1889 avec sa fameuse Tour à Paris, bien d'autres lieux en France et à l'étranger pourraient lui rendre hommage. On lui doit en effet de nombreuses constructions, notamment à Porto le viaduc sur le Douro, en Hongrie la gare de Pest, en Turquie celle d'Izmir, à New York la structure de la statue de la liberté, à Nice la coupole de l'observatoire, à Bordeaux le pont ferroviaire, dans les Causses le viaduc de Garabit... pour n'en citer que quelques unes.
Né à Dijon le 15 décembre 1832, il s'est éteint, il y a tout juste cent ans, le 27 décembre 1923. La tour qui porte son nom est assurément plus connue que celui de sa naissance : Gustave Bonickhausen !
Eiffel tel est le titre d'un film (romantique) qui lui a consacré Martin Bourboulon (2021) : "une fantaisie enlevée et spectaculaire qui relève à la fois du biopic, du documentaire, du film d'aventures et du drame romantique, écrit notre chroniqueuse cinéma Dominique Poncet. Porté par un romanesque flamboyant, d'incroyables effets spéciaux, des décors splendides et une distribution épatante".
Gustave Eiffel, le maitre du fer, est une somme très détaillée (650 p. en format poche) due à l'historien Michel Carmona, et, selon notre chroniqueur Bertrand Devevey, "une biographie résultant d' un travail de recherches et d'organisation d'archives gigantesque".
Autre commémoration : le centenaire de la mort de Maurice Barrès
L'écrivain (1862-1923), injustement oublié, compte parmi les personnalités littéraires dont France Mémoire, le service des commémorations nationales et événements historiques, a fait mention. Maurice Barrès est en effet décédé le 4 décembre 1923. Il reste donc quelques jours pour commémorer cet auteur. Notre chroniqueur Jean-Luc Demarty a, pour ce faire, rédigé deux chroniques, en analysant deux ouvrages qui viennent de paraître l'un sur Barrès homme politique, l'autre sur Barrès homme de littérature.