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Thème
Cette exposition est la première rétrospective de Léon Frederic en dehors de la Belgique où il est né et passa sa vie.
Frederic, aujourd'hui méconnu, fut un des artistes majeurs de la « nouvelle peinture belge » à la fin du XIX ième siècle.
Il fut un héritier du réalisme de Courbet et du naturalisme de Millet et de Jules Bastien-Lepage.
Sans oublier l'héritage, plus lointain mais très prégnant, des Primitifs flamands et italiens.
L'oeuvre de Frederic témoigne d'une situation historique précise, dans la seconde partie du XIX ième siècle : la prise de conscience par l'élite culturelle européenne des effets pervers de la révolution industrielle qui fragilisent les classes défavorisées et marginalisées.
Dans le sillage des catholiques sociaux belges ou des socialistes utopiques des années 1850, Frederic replace le fondement de la foi chrétienne au centre de la question sociale.
Il souhaite, en effet, un retour à un Eden primitif juste, harmonieux et égalitaire sous le règne messianique du Christ.
On l'aura compris, idéalisme chrétien, exaltation de la nature et du monde rural imprègnent son œuvre, trop oubliée.
À Ornans, on ne saurait découvrir la cinquantaine de ses pastels, fusains, dessins et peintures, réalisés entre 1880 et 1900, sans admirer son talent époustouflant de dessinateur. Sans doute un héritage des Primitifs flamands qu'il a tant étudiés au musée de Bruxelles.
Points forts
- Le charme du Musée Courbet à Ornans.
- L'accueil et la passion des conférenciers.
- La possibilité de visiter l'exposition permanente ( même si les plus belles toiles de Courbet sont au musée d’Orsay ! ).
- La scénographie des 5 salles réservées à Léon Frederic.
Quelques réserves
Un léger problème d'éclairage... certaines peintures luisent un peu.
Encore un mot...
Une plongée dans la poésie des humbles et un hymne aux « femmes à l'enfant », madones de tous les jours de la condition ouvrière et paysanne.
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